Présentation

L’idée de départ de ce blog est d’en faire surtout un outil personnel. Outil de progression serait présomptueux, du moins un outil de réflexion, de clarification ; probablement à partir de textes essayant de résumer ma façon de sentir les choses, humblement, simplement, le plus honnêtement possible ...
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samedi 26 décembre 2009

Lobbying

Les industriels américains ont vraiment sorti la grosse artillerie pour saborder Copenhague. Les chiffres indiqués dans cet article du site de l’Express sont impresionnants.

Lire l’article.

dimanche 20 décembre 2009

Grippe A

Comme il se dit tout et n’importe quoi à propos de la grippe A, il m’a semblé intéressant de faire passer un témoignage compétent de 1ère main.

Mon fils est allé consulter cette semaine son pédiatre qui est un praticien renommé de l’hôpital de Tours. Au cours de la consultation celui-ci lui a fait part de son opposition à la vaccination et de son dégoût de la campagne de désinformation en cours. Pour lui, cette grippe n’est pas plus virulente que la grippe saisonnière habituelle. Il n’a vu, pour l’instant, que des cas bénins. Les seules complications qu’il a eu à traiter provenaient d’un enfant myopathe. Il a également conseillé d’éviter tout traitement au Tamiflu. Son efficacité serait très contestable avec des effets secondaires dans 50% des cas dont des troubles neurologiques pouvant être très graves.

Si vous avez aussi des témoignages directs (qu’ils aillent dans le même sens ou dans le sens contraire) merci de les transmettre. Par les temps qui courent, il n’est pas inutile d’avoir les infos en direct.

On m’a adressé ce lien vers un long article d’un médecin.

vendredi 13 novembre 2009

Saint-Paul

Je ne me suis rarement senti aussi mal à l’aise que lors de mon passage à St-Paul-de-Vence. J’ai ressenti cet endroit et surtout ceux qui le fréquentent comme puant le fric. Cette impression a été très forte, allant à certains moments jusqu’à une réelle envie de vomir, à tel point qu’il m’a été impossible de profiter de ce que j’aurais dû apprécier : l’architecture du village, les galeries d’art… Je n’ai pris aucune photo, c’est dire !

Que faire d’une telle expérience ? J’ai déjà tenté de la vivre de mon mieux en temps réel. J’aurais pu faire demi-tour mais j’ai tenu à aller jusqu’au bout du village pour ressentir pleinement l’émotion sans m’attarder ni céder à l’envie de fuir.

dimanche 27 septembre 2009

Onerc et Copenhague

Voici tout d’abord un lien vers un article de Monde. fr :

La France peut s'attendre à un impact globalement négatif du changement climatique, avec des coûts supérieurs à plusieurs centaines de millions d'euros par an dans les secteurs économiques qui n'auront pas pris des mesures d'adaptation suffisantes : telle est la conclusion du rapport sur "l'évaluation du coût des impacts du changement climatique et de l'adaptation en France", publié très discrètement, lundi 21 septembre, par l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc), placé sous la tutelle du ministère de l'écologie…
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/09/26/le-rechauffement-climatique-aura-de-lourdes-consequences-en-france_1245468_3244.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20090926-[zonea]

Par ailleurs, 11 organisations (WWF-France, Greenpeace France, Action contre la Faim, Care France, FIDH, Fondation Nicolas Hulot, Les amis de la terre, Médecins du Monde, Oxfam France Agir Ici, Réseau Action Climat, Secours Catholique) se sont regroupées pour faire pression sur les politiques en vue de la conférence de Copenhague qui se tiendra en décembre.

Leur objectif est d’atteindre un million de signatures à l’appel commun qu’elles lancent au Président de la République.

Pour signer cet appel :http://www.copenhague-2009.com/

Sans se faire trop d’illusions, la participation à la pression de masse sur les politiques est une des actions concrètes à notre disposition.

Pour ce qui est de ne pas trop se faire d’illusions, je suis tombé par hasard sur une interview de Nicolas Hulot (encore !) dans laquelle il déclarait : « Je ne vous cache pas que je traverse parfois de vraies crises d’angoisse. J’alterne entre une peur absolue et un espoir absolu. » (Nouvel Observateur du 17-23 septembre 2009, p 21)

lundi 27 juillet 2009

Nicolas Hulot

J’ai parcouru de manière assez approfondie le site de la fondation Nicolas Hulot et je n’ai rien trouvé à redire tant pour le constat qui y est fait que pour les propositions avancées. Tout cela me paraît très cohérent et digne d’être soutenu. Je pense qu’une telle prise de position de la part d’un personnage aussi médiatique est un bon point d’appui. Cela dit, mes compétences dans ce domaine sont assez limitées et j’aimerais bien savoir ce qu’en pensent les gens plus avisés.

La grande question demeure toujours la même. La prise de conscience de masse se fera-t-elle à temps ? Même s’il est déjà trop tard, cela ne coûte rien d’essayer.

http://www.fondation-nicolas-hulot.org/

lundi 20 juillet 2009

Pub

Voici un peu de publicité pour une émission que je trouve assez sympathique.

Le principe : cinq équipes de deux reporters en herbe sillonnent l’Europe en train à la recherche d’initiatives intéressantes en matière de protection de l’environnement.

Chaque semaine leur travail est soumis à un jury composé d’un spécialiste de l’environnement, d’un invité et d’un candidat de l’année précédente.

« Les Report-Terre », chaque mardi à 20 h 35 sur France 5.

mardi 30 juin 2009

Idole

Voilà maintenant deux semaines que j’ai assisté à la grand messe dite par Mgr Johnny Hallyday en Notre-Dame de La Beaujoire… Pour provocatrice que soit cette comparaison, elle n’en reflète pas moins ce que j’ai ressenti à cette occasion.

Je ne suis pas à proprement parlé un fan de Johnny et je n’aurais pas de moi-même acheté des places pour ce concert mais j’avoue que j’y ai tout de même pris un certain plaisir et je remercie mon fils de nous les avoir offertes en guise de petit Noël. C’est un vrai spectacle qui mérite d’avoir été vu une fois dans sa vie.

J’ai toujours écouté Johnny d’une oreille bienveillante mais sans plus et le voir « en vrai » ne m’a pas fait vibrer outre mesure. J’ai par contre été touché par le phénomène de ferveur quasi religieuse du public. Le mot idole prend ici tout son sens. Bien sûr, ne s’agit plus de « L’idole des jeunes ». Si toutes les générations étaient représentées, les seniors étaient largement majoritaires. Le massacre des sièges n’est plus de mise et c’est dans une ambiance bon enfant que les 32 000 spectateurs ont patiemment attendu le début du concert qui a pourtant commencé avec pas mal de retard.

Mais ensuite, cela a été 2 h 30 de communion. L’amour de ce public pour son idole était vraiment perceptible et attendrissant. En prendre conscience m’a provoqué un grand moment d’ouverture. Je me suis senti connecté à l’aspect lumineux de l’Homme, tout en étant assez dépité de constater qu’il n’avait plus guère, aujourd’hui, que ce genre de circonstances pour s’exprimer à grande échelle.

Quelques jours plus tôt, c’étaient les « supporters » qui hurlaient leur haine dans ce même stade de Nantes. L’Homme est un curieux animal, tout de même.

Je ne suis pas bien sûr d’avoir réussi à mettre les mots justes sur ce que j’ai ressenti – ça n’a d’ailleurs qu’assez peu d’importance – mais j’aurais toujours essayé. En tout cas, c’était assez compliqué et globalement positif et je ne m’attendais pas vraiment à ressentir cela à cette occasion.

samedi 13 juin 2009

A propos de Home

On m’a adressé ce lien vers un article de Mariane2 avec lequel je suis assez d’accord, à la fois sur les limites du film mais aussi sur le fait qu'il ait touché beaucoup de monde. En dire très peu à beaucoup fait infiniment plus bouger les choses qu'en dire beaucoup à un public conquis d'avance mais qui ne représente qu'une audience dérisoire. Cela dit, on n'en est pas encore à proclamer la vérité haut et fort : on ne fera pas l'économie d'une très forte décroissance.
http://www.marianne2.fr/Docteur-Arthus-et-Mister-Bertrand_a180617.html

vendredi 29 mai 2009

Coupe-circuit

Je reviens au thème de l’émotion pour rebondir sur les commentaires au précédent post et préciser à partir d’un exemple concret récent.

Hier, je sortais une bouteille de jus de fruit du réfrigérateur lorsque ma main a heurté la porte. Ce petit choc a suffi à me faire lâcher prise et la bouteille de verre encore à moitié pleine a éclaté sur le pavé.

J’ai perçu instantanément comme un coupe-circuit, une pensée fulgurante, trop rapide pour être verbalisée qui pourrait être du type « L’émotion est inutile, cela ne sert à rien de se mettre en colère. » et il n’y a pas eu la moindre émotion. J’ai simplement réparé les dégâts tranquillement.

Tout en nettoyant, j’ai essayé de regarder attentivement s’il pouvait y avoir de la répression là-dedans, en ressentant aussi finement qu’il m’était possible. Il ne me semble vraiment pas. Cela dit, mes connaissances en psychologie sont limitées et il se peut que le mécanisme soit totalement inconscient. Mais je crois aussi, comme je le disais la dernière fois, que cela laisserait des traces que je ne perçois pas. Un avis compétent en la matière m’intéresserait.

Je pense en tout cas que j’ai été plus disponible pour réfléchir à la meilleure façon d’éponger sans en rajouter en me coupant. De plus, l’émotion est toujours gourmande en énergie, pourquoi se priver de l’éviter quand c’est possible ? Cela ne me semble pas remettre en cause l’accueil qu’on doit lui réserver pour la vivre pleinement lorsqu’elle est là.

jeudi 14 mai 2009

Dédoublement

J'ai récemment ressenti quelque chose d'un peu curieux.

Je me suis retrouvé assez fortement contrarié pour une raison tout à fait futile. Je ne sais pas si c'est cette futilité qui a fait la différence mais toujours est-il que je me suis tout à coup senti simultanément totalement contrarié et totalement observateur de cette contrariété.
Même si je suis assez habité à prendre de la distance avec mes émotions et à les laisser se dégonfler toutes seules, cela me demande toujours un peu d'effort de lâcher-prise, d'allers-retours entre l'émotion et l'essai de détente, sans être totalement ni dans l'un ni dans l'autre.
Là, aucun effort ; totalement dans la contrariété, totalement dans l'observation amusée. Étonnant. Inutile de préciser que l'émotion est très vite retombée complètement.

Quand je me suis posé la question d'en parler ici, j'y ai d'abord renoncé, pensant que cette expérience n'intéressait que moi. Mais depuis, j'y ai fait plusieurs fois référence à l'occasion de débuts d'émotions qui ont été ainsi court-circuitées. Alors, après tout, je me dis que ma petite histoire peut éventuellement être utile aussi à d'autres, pour peu qu'elle leur revienne à l'esprit au moment opportun.

mercredi 1 avril 2009

La mer

Les photos que j’ai postées sur mon autre blog (http://dominiquephoto.blogspot.com/) m’ont donné envie d’en dire un peu plus ici.

J’ai toujours beaucoup aimé la mer, sa puissance me fascine. Le spectacle de sa manifestation m’emplit de bonheur, d’une véritable jouissance. Une sorte de « trop » qui pulvérise les pensées pour faire place à la contemplation.

Mon plus fort souvenir dans ce domaine est une promenade au bord d’une falaise au-dessus d’une mer très agitée, presque démontée. Dans le vent et sous un soleil magnifique, c’était fantastique et cela m’a vraiment marqué. Yannick avait demandé sur son blog de lui transmettre nos meilleurs souvenirs et c’est tout de suite ce qui m’était venu à l’esprit. Je ne lui en avais pas encore reparlé, voilà qui est fait.

La mer me connecte à la fois à ma petitesse, ma fragilité et à l’infini, aux énergies gigantesques qui animent la nature.

A Oléron, je n’ai pas vu cette puissance se manifester directement, seulement ses effets mais ils étaient suffisamment évocateurs des forces qui s’y étaient déchaînées. C’est la même chose pour les montagnes ; ce qui les a fait jaillir, ce qui les a modelées est invisible. Il faudrait assister à une irruption volcanique pour les voir à l’œuvre. Cela dit, j’ai aussi un souvenir éblouissant du Cirque de Navacelle.

Les forces de la nature me fascinent mais je n’ai jamais été tenté de les affronter. Je suis d’une nature prudente et je me contente de les contempler.

lundi 16 mars 2009

La fourmi

Des différents supports que nous a laissés Swâmi Prajnânpad ce sont beaucoup plus souvent ses formules qui me reviennent à l’esprit que les histoires.

Pourtant, il y a quelques jours, je posais des plaques de plafond dans un endroit peu accessible et nécessitant pas mal de découpe. Je n’avais guère d’autre solution pour repérer les zones à retailler que d’y poser les doigts en prenant soin de ne pas les déplacer en retirant la plaque. L’exiguïté de l’endroit a fait que j’ai plusieurs fois de suite butté contre un obstacle, perdant ainsi ma marque.

Bien que je sois d’un naturel patient, la fumée a commencé à monter l’espace d’une ou deux secondes au bout desquelles m’est venue à l’esprit l’histoire de cette fourmi que Swamiji avait observée. Après bien des essais infructueux mais inlassablement répétés et en variant les positions, elle avait fini par réussir à faire passer un grain de riz par un trou.

La référence à cette petite histoire a instantanément dissout l’embryon de colère et après avoir redoublé d’attention au niveau du passage difficile, j’ai enfin réussi à descendre la plaque sans perdre mes marques.

Cette petite anecdote m’a fait voir une fois de plus combien ces rappels automatiques sont précieux surtout lorsqu’ils montent à temps, avant que l’émotion n’ait le temps de s’installer. La « neutralisation » de ces agacements, contrariétés et autres tensions finit par entamer notablement la partie soi-disant négative de l’existence et permet d’affronter beaucoup plus sereinement des soucis plus importants.

jeudi 26 février 2009

Réponse

Nathalie m'a demandé si mon silence indiquait que j'avais tranché dans le sens d'un arrêt. Puisque la réponse est "non", je me suis dit qu'elle pouvait faite l'objet d'un post.

J'avais prévenu que la réflexion pouvait chez moi prendre beaucoup de temps, ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes au quotidien , d'ailleurs... Après l'envie de faire une pause, celle de continuer est bien là. Pour peu qu'on veuille bien essayer de prendre un minimum de distance, le blog, de par les réactions qu'il soulève (je parle de celles du blogueur) est une excellente de occasion de se regarder fonctionner. Échanger sur nos états d'âme nous rappelle aussi que nous nous battons tous avec les mêmes démons (sous des formes personnelles uniques) ce que nous avons parfois tendance à oublier. Les témoignages qui m'ont été adressés sous forme de commentaires ou de mails indiquent que d'autres y trouvent également leur compte.

Je viens de relire mon texte de présentation et je trouve que ce blog remplit bien la fonction que je lui avais initialement attribuée. Tout ce qui s'est dit ici m'a effectivement aidé à clarifier certains points et il me semble que j'ai un peu évolué dans le sens du lâcher-prise.

Voila quelques bonnes raisons de continuer l'aventure.

mardi 27 janvier 2009

Stand by

Arrêter, continuer ? Je n’ai pas encore tranché et le brouillard est toujours assez épais.

Impossible de dire si ce petit signe de vie aura une suite.