J’ai toujours beaucoup aimé la mer, sa puissance me fascine. Le spectacle de sa manifestation m’emplit de bonheur, d’une véritable jouissance. Une sorte de « trop » qui pulvérise les pensées pour faire place à la contemplation.
Mon plus fort souvenir dans ce domaine est une promenade au bord d’une falaise au-dessus d’une mer très agitée, presque démontée. Dans le vent et sous un soleil magnifique, c’était fantastique et cela m’a vraiment marqué. Yannick avait demandé sur son blog de lui transmettre nos meilleurs souvenirs et c’est tout de suite ce qui m’était venu à l’esprit. Je ne lui en avais pas encore reparlé, voilà qui est fait.
La mer me connecte à la fois à ma petitesse, ma fragilité et à l’infini, aux énergies gigantesques qui animent la nature.
A Oléron, je n’ai pas vu cette puissance se manifester directement, seulement ses effets mais ils étaient suffisamment évocateurs des forces qui s’y étaient déchaînées. C’est la même chose pour les montagnes ; ce qui les a fait jaillir, ce qui les a modelées est invisible. Il faudrait assister à une irruption volcanique pour les voir à l’œuvre. Cela dit, j’ai aussi un souvenir éblouissant du Cirque de Navacelle.
Les forces de la nature me fascinent mais je n’ai jamais été tenté de les affronter. Je suis d’une nature prudente et je me contente de les contempler.