Présentation
suite
vendredi 28 octobre 2011
Merci
mardi 25 octobre 2011
Portrait
samedi 4 juin 2011
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.
Charlie Chaplin.
jeudi 10 février 2011
Interprétation
Mais voila un peu plus d’un an, les oedèmes ont refait leur apparition à un rythme assez soutenu. J’étais alors en retraite depuis un an et il était donc bien difficile d’incriminer cette fois le surmenage ! J’avoue qu’il m’a fallu un certain temps pour digérer l’idée de m’être trompé dans mon interprétation qui avait fini par devenir une certitude.
lundi 25 octobre 2010
Mensonge, dissimulation et manipulation
dimanche 24 octobre 2010
Scandaleux
Des notes confidentielles d'EDF attestent de la dangerosité du réacteur EPR et de tous les réacteurs nucléaires en France.
- Lien vers les documents EDF et notre analyse détaillée : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR-revelations2.html
- Soutenir le Réseau "Sortir du nucléaire" : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/soutien.html
dimanche 18 juillet 2010
Potager politique
Cultiver son jardin est aujourd’hui un acte politique, disait Pierre Rabhi en titre et en conclusion de son dernier post (lire). C’est effectivement un des sens que je mets dans ma petite « expérience » en cours. J’ai le sentiment de consacrer mon temps et mon énergie à une juste cause.
Au niveau concret, les résultats sont très encourageants. Ma cinquantaine de petits carrés ne représente que 8 m² et je suis assez impressionné de ce que la méthode permet de produire sur une si petite surface. Sans vouloir prétendre à une autonomie complète, nous n’en sommes pas loin. Nos légumes sont sur notre table quasiment à chaque repas.
Le plus difficile dans cette profusion concentrée est de maintenir chacun chez soi pour assurer une aération et une luminosité correctes. Cette saison est très ensoleillée et je ne suis pas sûr que tout se passerait aussi bien avec une longue période pluvieuse. L’avenir le dira.
J’entretiens tout ce petit monde à l’aide d’engrais organiques bio, de compost et de préparations maison à base de plantes. Je n’utilise un ou deux produits chimiques (autorisés en culture bio) qu’en tout dernier recours.
Tout cela me prends bien sûr pas mal de temps mais me procure aussi beaucoup de plaisir. Cultiver son jardin est un acte politique mais c’est aussi une source d’équilibre et de sérénité.
La galerie de photos a été mise à jour.
vendredi 9 juillet 2010
Petit plaisir
Ce soir, je me suis fait un grand petit plaisir : pour profiter plus longtemps de la douceur de cette soirée d'été, j’ai parsemé mon jardin de petites bougies. Un ver luisant m’a même fait l’honneur de participer à l’illumination. Quel bonheur !
Je sais la chance que j’ai de savoir m’accorder ce genre de choses et je rends grâce à ceux qui m’ont permis d’en jouir pleinement ou du moins intensément.
lundi 14 juin 2010
Potager en carrés
Lorsque nous avons emménagé, notre petit terrain de 300m² était entièrement engazonné ce qui nous a naturellement conduits vers l’aménagement d’un jardin d’agrément, ce dont nous avions envie de toute manière. Puis au bout de quelques années, nous avons tenté un mini potager (3 m²) entre quatre planches que nous avons continué à exploiter. En réfléchissant l’an dernier à ce que nous pouvions faire pour réduire notre emprunte écologique, je me suis dit que l’extension du potager était de nature à y participer. Plus facile à dire qu’à faire, faute de place exploitable. Fort à propos, un article sur le potager en carrés (!) est paru dans Les 4 saisons du jardin bio (n° 180, janvier/février 2010) téléchargeable pour 1 €. La méthode permet d’optimiser la production sur de très petites surfaces. Les parcelles de 40 x 40 cm sont cultivées selon des règles très précises de disposition, de quantité de plants, d’association et de rotation des cultures, de suivi attentif. Voila qui semblait constituer une solution intéressante.
Je me suis donc procuré le livre d’Anne-Marie Nageleisen, la rédactrice de l’article et j’ai retroussé mes manches. En cherchant bien, j’ai réussi à créer une cinquantaine de parcelles, ce qui est beaucoup pour commencer. L’article conseillait de s’en tenir à 2 planches de 9 parcelles pour se faire la main à la méthode. Cependant, je ne regrette nullement mon choix mais il est réservé à ceux qui, comme moi, disposent de beaucoup de temps. C’est actuellement, et de loin, mon activité principale. J’y trouve beaucoup d’intérêt et de plaisir d’autant que les premiers résultats sont extrêmement encourageants. Si bien que je rechigne vraiment à m’asseoir devant l’ordinateur entre le lever et le coucher du soleil !
Si vous êtes tentés ou si vous avez déjà adopté cette méthode, les échanges m’intéressent, aussi bien pour aider à démarrer que pour recevoir les conseils avisés des experts.
Pour vous faire une idée, voici l’adresse du site officiel et une galerie de mes photos personnelles de la saison en cours que j’essaierai de tenir à jour.
dimanche 14 février 2010
Solitude
Je reviens sur le long et lent processus qui fut mis en branle par cette réflexion d’un vieil ami sur son enfance (voir « Léon »).
Le premier sentiment a été une stupide culpabilité (pléonasme). Quel égoïste n’étais-je pas de n’avoir pas souffert d’être enfant unique ! Pas souffert, du moins me semblait-il, et c’est ainsi que s’est mis en route un mécanisme involontaire de vérification très étalé dans le temps, par petites bulles qui remontaient. Il m’est apparu progressivement que ma petite enfance - c’est à l’entrée à l’école que les choses se sont gâtées - avait été très heureuse, chose qui était loin d’être évidente auparavant. Je n’en ai que de très bons souvenirs.
J’ai vécu mes premières années dans un tout petit village. Ma mère en était l’unique institutrice. Notre chambre donnait directement sur la classe et c’est là que je terminais mes nuits et faisais mes siestes. Ma mère jetait un œil de temps en temps et cela n’a jamais posé de problème car j’étais un enfant très sage.
Je passais le reste du temps de l’autre côté de la rue, dans le café-épicerie du village. La Mère Fontaine qui tenait ce commerce me faisait office de nourrice. Je lui garde une grande tendresse et je lui ai longtemps après rendu visite de temps en temps. Elle était de celles qui m’ont fichu une paix royale. J’aimais cette ambiance calme - les clients étaient rares, regarder toutes ces marchandises disposées dans les casiers et surtout les bocaux de sucrerie sur le comptoir. Mais la gourmandise était surtout visuelle, c’est peut-être là qu’est né mon regard de photographe.
Je ne ressens aucune nostalgie à cette évocation mais, au contraire de la jubilation. Si j'ai si bien vécu tout cela, c’est sans doute que cela me correspondait. Je sens que l’appréciation, le plaisir de ce genre de choses sont intactes, les mêmes qu’il y a cinquante ans. Cela fait partie de ce qui ne vieillit pas.
mercredi 27 janvier 2010
Pierre Rabhi
Bien que totalement en accord avec le contenu du discours de Pierre Rabhi, j’ai un peu de mal avec son style que je trouve souvent un peu redondant et verbeux. Ce n’est pas le cas dans cet article paru hier sur son blog et qui m’a touché. Lire cet article.
Deux posts le même jour, c’est un événement ici !
On ne manque pas d’air Chez EDF !
Dans la série « Ils se paient notre tête sans le moindre scrupule », en voici une qui vaut son pesant de kw !
Les Amis de la Terre ont décerné le 24 novembre à Paris les prix Pinocchio du développement durable 2009, sur la base des votes des internautes.
Cette année, pour le « greenwashing », c’est EDF qui remporte le prix avec 42 % des votes de cette catégorie pour sa récente campagne de communication « Changer d’énergie ensemble » qui a coûté plus cher que les dépenses du groupe en recherche et développement dans les énergies renouvelables. Ces dernières ne représentent elles-mêmes qu’une part infime du chiffre d’affaires du groupe par rapport au nucléaire.
En lisant cette info chez Lung Ta Zen, j’ai éclaté de rire. On ne manque pas d’air Chez EDF !
Mieux vaut en rire, mais pas trop longtemps tout de même, car voila qui en dit long, une fois de plus, sur le niveau de mensonge dans la communication aujourd’hui. Cela commence à ressembler sérieusement à une tentative généralisée de lobotomisation des masses.
Heureusement qu’il y a Internet pour aider à décoder tout cela, à condition d’être vigilant sur les sources. On a vu le rôle qu’il a pu jouer dans « l’affaire » de la grippe A en faisant un flop de cette probable opération marketing. Il sera aussi certainement déterminant pour la suite, véhiculant la pression pour la création et le suivi de commissions d’enquêtes. Mais pour combien de temps ? Nul doute que tout sera fait pour enrayer la machine, comme on le tente actuellement en Italie. Mais il n’est pas sûr non plus que cela aboutisse, compte tenu de l’impuissance à éradiquer le pear to pear où il est pourtant question de gros sous. L’avenir nous le dira.
lundi 18 janvier 2010
Enquête européenne sur la "pandémie grippale"
Il semblerait que les pires doutes à propos de l’ « épidémie » de grippe soient en train de se confirmer. L’affaire pourrait bien se résumer à une vaste opération marketing orchestrée par l’OMS au profit des laboratoires. Dans quel monde vivons-nous !
Dans cette interview, Le Président de la commission santé du Conseil de l'Europe (lui-même médecin et épidémiologiste) porte de très graves accusations.
http://www.humanite.fr/2010-01-07_Societe_Grippe-A-L-implacable-requisitoire-du-depute-Wodarg
mardi 12 janvier 2010
Léon
A propos d’une photo de vieille école postée sur mon autre blog, quelqu’un m’a demandé si je ne ressentais pas un brin de nostalgie. Je lui ai fait cette réponse : « Nostalgie, un peu mais pas celle du travail, la page est tournée. Les vieux bâtiments de ce type me renvoient toujours à mon enfance.»
Cela m’a décidé à entamer une série sur un travail de réconciliation allant dans le sens du Je suis ce que je suis qui s’est fait sur plusieurs années et qui n’est bien sûr pas terminé. La rédaction de ces posts y participera sans doute. Dans l’esprit de départ de ce blog, cela peut m’aider à préciser les choses pour moi-même. D’autre part, je suis toujours intéressé de savoir comment « ça » se passe chez les autres ; je me dis que cela peut aussi être réciproque, voire provoquer des déclics.
En relisant la réponse faite au commentaire de ma photo, je m’aperçois qu’elle n’est pas tout à fait exacte. Je ne suis pas sûr qu’il y ait de la nostalgie mais plutôt une connexion positive à l’enfance. A creuser.
Je reviens maintenant au titre de ce post, Léon, celui qui prononça l’élément déclencheur.
Léon était le président du Club des aînés ruraux du village où j’ai passé l’essentiel de ma carrière. C’était un agriculteur retraité, ancien militant syndicaliste très actif de la Confédération paysanne. Très droit, engagé, chaleureux, dynamique, un tantinet grande gueule ; bref, un personnage et pour qui j’avais beaucoup d’affection.
Partisan du rapprochement des générations, il avait proposé un partenariat au directeur de l’école que j’étais sous la forme d’animations visant à faire découvrir aux enfants la vie d’autrefois.
Les échanges dans le cadre du travail et de la vie associative de la commune furent bientôt suivis de visites purement amicales. J’avais beaucoup de plaisir à écouter ce grand bavard généreux.
C’est ainsi qu’il me confia un jour avoir très mal vécu son statut de fils unique. Ce n’est que bien des mois après que j’ai pris conscience que, fils unique moi-même, j’avais vécu les choses de manière diamétralement opposée. C’est alors qu’un travail de réflexion s’est mis en route, contribuant à cette indispensable entrée en amitié avec moi-même. Pour cela, j’éprouve une grande gratitude pour ce vieil ami que le cancer nous a enlevé il y a quelques années.
samedi 9 janvier 2010
Déchets nucléaires
Le magazine a failli me tomber des mains lorsque j’ai lu cet article dans Que Choisir (n°477, janvier 2010, p4). On croit rêver. Entre les discours et la réalité, il y a une marge !
C'est un arrêté qui était passé inaperçu, remercions la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) de l'avoir dénoncé et attaqué devant le Conseil d'État, car il pourrait entraîner une augmentation sensible de notre exposition à la radioactivité. En mai dernier, le gouvernement a publié un arrêté autorisant l'ajout de substances radioactives dans les biens de consommation et les matériaux de construction. Depuis les craintes exprimées par Que Choisir sur la question en 2000, lorsque la directive Euratom était en cours de transposition (QCn° 371), on croyait pourtant le risque d'introduction de déchets nucléaires dans les produits grand public écarté. En 2002, en effet, le code de la santé publique a réaffirmé l'interdiction d'ajouter des substances radioactives ou des déchets provenant d'une activité nucléaire dans les aliments, biens de consommation et produits de construction. Mais l'arrêté de mai 2009 autorise des dérogations pouvant conduire à une dissémination de déchets radioactifs. Consultée sur ce texte, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a d'ailleurs émis un avis défavorable, rappelant que la loi du 28 juin 2006 sur la gestion des matières et déchets radioactifs «confirme l'absence de seuils de libération des radionucléides et interdit la dilution comme mécanisme d'élimination». Le gouvernement est passé outre. Si l'arrêté n'est pas annulé, vélos, meubles, vêtements pour adultes et voitures pourront bientôt contenir des métaux, plastiques, ciments issus du démantèlement d'installations nucléaires.