Cultiver son jardin est aujourd’hui un acte politique, disait Pierre Rabhi en titre et en conclusion de son dernier post (lire). C’est effectivement un des sens que je mets dans ma petite « expérience » en cours. J’ai le sentiment de consacrer mon temps et mon énergie à une juste cause.
Au niveau concret, les résultats sont très encourageants. Ma cinquantaine de petits carrés ne représente que 8 m² et je suis assez impressionné de ce que la méthode permet de produire sur une si petite surface. Sans vouloir prétendre à une autonomie complète, nous n’en sommes pas loin. Nos légumes sont sur notre table quasiment à chaque repas.
Le plus difficile dans cette profusion concentrée est de maintenir chacun chez soi pour assurer une aération et une luminosité correctes. Cette saison est très ensoleillée et je ne suis pas sûr que tout se passerait aussi bien avec une longue période pluvieuse. L’avenir le dira.
J’entretiens tout ce petit monde à l’aide d’engrais organiques bio, de compost et de préparations maison à base de plantes. Je n’utilise un ou deux produits chimiques (autorisés en culture bio) qu’en tout dernier recours.
Tout cela me prends bien sûr pas mal de temps mais me procure aussi beaucoup de plaisir. Cultiver son jardin est un acte politique mais c’est aussi une source d’équilibre et de sérénité.
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