Présentation

L’idée de départ de ce blog est d’en faire surtout un outil personnel. Outil de progression serait présomptueux, du moins un outil de réflexion, de clarification ; probablement à partir de textes essayant de résumer ma façon de sentir les choses, humblement, simplement, le plus honnêtement possible ...
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mercredi 27 janvier 2010

Pierre Rabhi

Bien que totalement en accord avec le contenu du discours de Pierre Rabhi, j’ai un peu de mal avec son style que je trouve souvent un peu redondant et verbeux. Ce n’est pas le cas dans cet article paru hier sur son blog et qui m’a touché. Lire cet article.

Deux posts le même jour, c’est un événement ici !

On ne manque pas d’air Chez EDF !

Dans la série « Ils se paient notre tête sans le moindre scrupule », en voici une qui vaut son pesant de kw !

Les Amis de la Terre ont décerné le 24 novembre à Paris les prix Pinocchio du développement durable 2009, sur la base des votes des internautes.

Cette année, pour le « greenwashing », c’est EDF qui remporte le prix avec 42 % des votes de cette catégorie pour sa récente campagne de communication « Changer d’énergie ensemble » qui a coûté plus cher que les dépenses du groupe en recherche et développement dans les énergies renouvelables. Ces dernières ne représentent elles-mêmes qu’une part infime du chiffre d’affaires du groupe par rapport au nucléaire.

En lisant cette info chez Lung Ta Zen, j’ai éclaté de rire. On ne manque pas d’air Chez EDF !

Mieux vaut en rire, mais pas trop longtemps tout de même, car voila qui en dit long, une fois de plus, sur le niveau de mensonge dans la communication aujourd’hui. Cela commence à ressembler sérieusement à une tentative généralisée de lobotomisation des masses.

Heureusement qu’il y a Internet pour aider à décoder tout cela, à condition d’être vigilant sur les sources. On a vu le rôle qu’il a pu jouer dans « l’affaire » de la grippe A en faisant un flop de cette probable opération marketing. Il sera aussi certainement déterminant pour la suite, véhiculant la pression pour la création et le suivi de commissions d’enquêtes. Mais pour combien de temps ? Nul doute que tout sera fait pour enrayer la machine, comme on le tente actuellement en Italie. Mais il n’est pas sûr non plus que cela aboutisse, compte tenu de l’impuissance à éradiquer le pear to pear où il est pourtant question de gros sous. L’avenir nous le dira.

lundi 18 janvier 2010

Enquête européenne sur la "pandémie grippale"

Il semblerait que les pires doutes à propos de l’ « épidémie » de grippe soient en train de se confirmer. L’affaire pourrait bien se résumer à une vaste opération marketing orchestrée par l’OMS au profit des laboratoires. Dans quel monde vivons-nous !

Dans cette interview, Le Président de la commission santé du Conseil de l'Europe (lui-même médecin et épidémiologiste) porte de très graves accusations.

http://www.humanite.fr/2010-01-07_Societe_Grippe-A-L-implacable-requisitoire-du-depute-Wodarg

mardi 12 janvier 2010

Léon

A propos d’une photo de vieille école postée sur mon autre blog, quelqu’un m’a demandé si je ne ressentais pas un brin de nostalgie. Je lui ai fait cette réponse : « Nostalgie, un peu mais pas celle du travail, la page est tournée. Les vieux bâtiments de ce type me renvoient toujours à mon enfance.»

Cela m’a décidé à entamer une série sur un travail de réconciliation allant dans le sens du Je suis ce que je suis qui s’est fait sur plusieurs années et qui n’est bien sûr pas terminé. La rédaction de ces posts y participera sans doute. Dans l’esprit de départ de ce blog, cela peut m’aider à préciser les choses pour moi-même. D’autre part, je suis toujours intéressé de savoir comment « ça » se passe chez les autres ; je me dis que cela peut aussi être réciproque, voire provoquer des déclics.

En relisant la réponse faite au commentaire de ma photo, je m’aperçois qu’elle n’est pas tout à fait exacte. Je ne suis pas sûr qu’il y ait de la nostalgie mais plutôt une connexion positive à l’enfance. A creuser.

Je reviens maintenant au titre de ce post, Léon, celui qui prononça l’élément déclencheur.

Léon était le président du Club des aînés ruraux du village où j’ai passé l’essentiel de ma carrière. C’était un agriculteur retraité, ancien militant syndicaliste très actif de la Confédération paysanne. Très droit, engagé, chaleureux, dynamique, un tantinet grande gueule ; bref, un personnage et pour qui j’avais beaucoup d’affection.

Partisan du rapprochement des générations, il avait proposé un partenariat au directeur de l’école que j’étais sous la forme d’animations visant à faire découvrir aux enfants la vie d’autrefois.

Les échanges dans le cadre du travail et de la vie associative de la commune furent bientôt suivis de visites purement amicales. J’avais beaucoup de plaisir à écouter ce grand bavard généreux.

C’est ainsi qu’il me confia un jour avoir très mal vécu son statut de fils unique. Ce n’est que bien des mois après que j’ai pris conscience que, fils unique moi-même, j’avais vécu les choses de manière diamétralement opposée. C’est alors qu’un travail de réflexion s’est mis en route, contribuant à cette indispensable entrée en amitié avec moi-même. Pour cela, j’éprouve une grande gratitude pour ce vieil ami que le cancer nous a enlevé il y a quelques années.

samedi 9 janvier 2010

Déchets nucléaires

Le magazine a failli me tomber des mains lorsque j’ai lu cet article dans Que Choisir (n°477, janvier 2010, p4). On croit rêver. Entre les discours et la réalité, il y a une marge !

C'est un arrêté qui était passé inaperçu, remercions la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) de l'avoir dénoncé et attaqué devant le Conseil d'État, car il pourrait entraîner une augmentation sensible de notre exposition à la radioactivité. En mai dernier, le gouvernement a publié un arrêté autorisant l'ajout de substances radioactives dans les biens de consommation et les matériaux de construction. Depuis les craintes exprimées par Que Choisir sur la question en 2000, lorsque la directive Euratom était en cours de transposition (QCn° 371), on croyait pourtant le risque d'introduction de déchets nucléaires dans les produits grand public écarté. En 2002, en effet, le code de la santé publique a réaffirmé l'interdiction d'ajouter des substances radioactives ou des déchets provenant d'une activité nucléaire dans les aliments, biens de consommation et produits de construction. Mais l'arrêté de mai 2009 autorise des dérogations pouvant conduire à une dissémination de déchets radioactifs. Consultée sur ce texte, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a d'ailleurs émis un avis défavorable, rappelant que la loi du 28 juin 2006 sur la gestion des matières et déchets radioactifs «confirme l'absence de seuils de libération des radionucléides et interdit la dilution comme mécanisme d'élimination». Le gouvernement est passé outre. Si l'arrêté n'est pas annulé, vélos, meubles, vêtements pour adultes et voitures pourront bientôt contenir des métaux, plastiques, ciments issus du démantèlement d'installations nucléaires.

samedi 2 janvier 2010

Je suis ce que je suis

La tulipe ne sera une rose
Et la rose ne sera un pissenlit
à quoi sert espérer être une rose
Quand au fond "Je suis ce que je suis"

Je suis peut-être une tulipe
qui s'éveille à tous les printemps
Démontrant ses couleurs ses principes
Jugée souvent bien hors du temps

Je suis peut-être une rose
dégageant l'arôme de l'amour
on se pique sur mon côté morose
mais le bonheur revient au détour

Je suis peut-être un pissenlit
répandu et plutôt mal compris
mais sachez quand il est bien servi
il donnera du goût à votre vie

Qu'importe la fleur que vous soyez
vous avez tous un rôle à jouer
mais vous devez vous rappeler
de Celui qui vous a créé

La tulipe ne sera une rose
Et la rose ne sera un pissenlit
à quoi sert espérer être une rose
Quand au fond "Je suis ce que je suis"

Roger Kemp


Merci à Corinne, fidèle lectrice, de m’avoir transmis ce poème.